La Chevauchée Ecarlate
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Chevauchée Ecarlate


 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 L'aube, un isolement entre la nuit et le jour.

Aller en bas 
AuteurMessage
Axalis

Axalis


Masculin
Nombre de messages : 160
Age : 103
Classe de Personnage : Magicien paralysateur
Date d'inscription : 29/12/2008

Profil
Niveau:
L'aube, un isolement entre la nuit et le jour. Left_bar_bleue200/200L'aube, un isolement entre la nuit et le jour. Empty_bar_bleue  (200/200)
Classe: Magicien Magicien
Métier: Alchimiste

L'aube, un isolement entre la nuit et le jour. Empty
MessageSujet: L'aube, un isolement entre la nuit et le jour.   L'aube, un isolement entre la nuit et le jour. Icon_minitimeLun 1 Mar - 3:11

« Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l’homme que tu es. »
Friedrich Nietzsche


Rien n’a changé.
Me voilà de retour sur ces terres.
Le sang ocre et l’acier électrique constituent les seules et véritables couleurs de ce champ de bataille aux dimensions royales.
Les hommes commettent des erreurs, en payent les conséquences et en tirent les leçons qui seront aussitôt oubliées dès lors qu’ils auront l’occasion de reproduire les mêmes erreurs.
Et être spectateur de tout ceci n’a franchement rien de réjouissant…

Autrefois, je cherchais à acquérir de nouveau l’ardeur guerrière qui m’habitait, celle-là même qui me poussait à surpasser mes peurs, à lever toutes ces inhibitions pour me battre. Ainsi, je désirais ne plus être entravé par les serpents de la raison qui m’avaient ouvert les yeux sur la vanité de toutes ces batailles.
Seulement, l’effet pervers d’avoir ouvert les yeux sur certaines choses est qu’ils se sont fermés sur d’autres.
Je me suis noyé dans le souvenir de personnes disparues pour délaisser celles qui étaient là, encore présentes.
Pourquoi doit-on toujours perdre quelque chose lorsqu’on en acquiert une autre ?

J’en étais parvenu à un point où le monde actuel me faisait vomir, où tous ces êtres narcissiques et aveugles que sont mes congénères me répugnaient… Certains me traitaient de misanthrope, d’autres d’illuminé : je ne le nierais pas. Enfermé dans une solitude censée me protéger de tous ces imbéciles, je m’étais moi-même privé de cette liberté que je pensais être le seul à avoir acquise !
Ha, quelle douce ironie… A penser détenir la vérité, je m’étais fourvoyé.

J’étais devenu ce que je combattais : ma sœur. Avec son sarcasme légendaire et son ironie mordante, elle balayait d’un revers de la main les principes que je lui exposais lors de nos nombreuses joutes verbales. Elle tuait non pas pour une cause, juste pour le plaisir et le plus malsain à mes yeux : celui de voir le sang couler. Elle avait entrainé notre sœur cadette dans ce que je considérais comme une affreuse folie. Pourtant, je lui avais inculqué les valeurs que je pensais justes et elle est restée auprès de moi durant des années ; en une rencontre, elle fut pervertie.
Pendant longtemps, je n’ai pas compris comment mes sœurs en étaient arrivées là et ainsi, mon cœur était troublé. Ce fut là la victoire de ma sœur, insidieuse et perfide c’est-à-dire toute à son effigie ; insuffler le doute. La suite ne reposait que sur la patience, celle de la vague revenant encore et toujours s’abattre sur le rocher, l’effritant un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il s’effondre sur son propre poids. C’était elle l’initiatrice et elle savait pertinemment que les autres y contribueraient ensuite.

Pourtant, je ne peux l’accuser en rien. Si j’ai renoncé à ce qui constituait ma raison de vivre, c’est parce que je l’avais choisi. Ces principes, ces valeurs que j’ai délaissés sont mes principes et mes valeurs : y renoncer, c’est renoncer à ma vraie nature. Je ne ferais plus cette erreur, je ne veux pas continuer à être ce qui semble faire horreur aux mots qui sortent de ma bouche.
Je veux être de nouveau libre. Ne plus être esclave de mes remords, de mon aveuglement.
C’est là que ma sœur se trompe. Ce n’est pas en s’affranchissant de nos principes et de nos valeurs que l’on acquiert la liberté.
On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres.

Je veux que cela change.
Je deviendrais le changement .
Revenir en haut Aller en bas
 
L'aube, un isolement entre la nuit et le jour.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Douce nuit...
» A la lueur absente d'une nuit sans lune..Mais persistante dans le coeur de tous

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Chevauchée Ecarlate :: La Bibliothèque :: Le Grimoire [Exclusivement RP]-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser